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Conflit armé (2009)

soldier-60702

Un sourire esquissé
Un geste oublié
À peine ébauché
Et déjà effacé
Le visage s’est durci
Le regard a suivi
L ombre d’un fusil
Et puis il est parti
C’était juste une image
Pour information
Rubrique guerre et carnage
À la télévision
Son âme pleurait le sang
Son cœur brûlait tisons
Son visage d enfant
N était qu’une illusion
Je ne sais plus guère
Sur quelle chaîne il passait
Ce n’était pas ma guerre
C était l’heure du dîner

(Il n y a rien à faire
On peut juste écouter
Quelques commentaires
Sur un conflit armé)

Au fond du miroir (2009)

Miroir âme

Au fond du miroir
L’ombre de son âme
Regarde sans les voir
Dans un enfer de flammes
Les larmes de sang séchées
En fleurs de douleur
De ses proies dépecées
Au fil de ses humeurs
Mobilier démoniaque
Renaissance en folie
Dans la lumière opaque
Des brumes ou s’appuie
Son corps abominé
Aux pieds de ses amantes
Décor écartelé
Dans l’agonie démente
De leur corps vernissés
L’œuvre se complète
Rien n’est achevé
Son âme est en quête
Joyeux noctambule
Aux couleurs de la nuit
Souple il déambule
Une autre chaise le suit.

CITE MORTE (2008)

Ville Morte

Des corps boursouflés
Étrangement gangrenés
Jonchent les trottoirs
Effroyable mouroir
D’une funeste cité
A présent décimée
Ou des ombres furtive
Errent a la dérive
Portant en stigmates
Les fleurs écarlates
D’un trépas annoncé
Et les mouches attirées
Par cette infecte odeur
Immonde puanteur
S’agglutinent en essaims
Rassasiés du festin
Des corps décomposés
Mais que s'est il passé
Un brouillard est tombé
Terrible opacité
D'un nuage contaminé
Un virus a frappé
A l’abri des flocons
D’un voile de pollution
Et les gens effarés
Stupéfaits effrayés
Ont découvert hagards
Les cadavres épars
Lorsqu il s'est levé.
D’autres cités touchées ?
Est ce une pandémie?
Et tous anéantis?

ENFANTS SOLDATS (2008)

Enfants soldats

Ils vont le ventre vide
Les armes à la mains,
Un regard avide,
Hallucine leurs destin,
Elevés pour la guerre,
Ils vivent au combat,
L'existance éphémère,
Des enfants soldats,
Quelques soient leur éthnie
Où que soient leurs terrains,
La vie leur a tout pris,
La mort ne leur doit rien,
Ils ne sont que violence,
Mais leurs rêves assassins
Sont hantés d'innocence,
De peurs et de chagrins,
Lorsque les hommes s'avancent,
pour cueillir les victoires
Et marchent en cadence,
Sur leur corps dérisoires,
On ramasse leur armes,
Car elles ont plus de prix,
Que le poids de leurs larmes
Et les jours de leurs vie


REFRAIN:
Arachés a leurs mères,
Pour des rêves de gloire
Par la force et le fer,
L'enfance n'est pas rare
Pour les ogres de guerre...


N.B. Ce texte de Dolores à été utilisé par le groupe Agapesis en 2008

Enfant de guerre. (2008)

Enfant tueur

vacarme, hélicoptère
chaleur et lumière
et le sang de sa mère
éclaboussant la terre
dans l'obscurité
il se souvient des cris
il n'ose plus rêver
alors la nuit il fuit
un peu plus loin
dans d'autres ruines
vers l'incertain
d'autres famines
douze ans d' enfer
l’age de la guerre
quatre ans qu il hère
se cache,se terre
il ne sait pas
si son père vit
un père soldat
toujours parti
rien qu'une image
dans son esprit
juste un mirage
ça lui suffit
il sera soldat
les arme il connaît
il a tiré comme ça
ça ne lui a rien fait
il n'est plus un enfant
il vient de tuer
il doit avoir douze ans
il ignore la paix

Vent de folie (2007)

Foule

Que le vent emporte
les modes et leurs cohortes
de formes étriquées
fixées normalisée
et ces clones qui abondent
se fondent et se confondent
dans la masse profonde
des mirages de ce monde
et ces foules uniformes
qui marchent entre les bornes
d idées robotisées
des pensées pré-mâchée
que distillent les media
qui conseillent a tout va
tout et n’importe quoi
sans soucis des dégât
et qu’un vent déjanté
aux odeurs libertaires
jette quelque pavés
dans ce monde arbitraire
qu’il vive selon ses choix
qu’il trace sa propres voie
qu’il trouve d’autres couleurs
d’autres son d’autre mœurs

qu’il traverse la vie
en dehors des clous
qu’il ne meure pas d’ennuis
et ouvre la voie des fous

Au fond d’un narguilé (2014)

Narguilé

Au fond d’un narguilé
Sommeille un génie
Sur un lit de fumée
Il rêve d’ombre de vie
D’un fleuve de turquoise
Bordé de grands palais
De villages
où se croisent
Des murs d'ocres dorés
Et des yeux lazulis
D’une poupée d’ébène
Dont le cœurs se languit
Et que ses rêves entraînent
Vers un des fils du vent
Dont les chevaux des sables
Filant vers le levant
Ont emporté les fables
Toujours le génie dort
Au fond du narguilé
Mais les amant sont morts
Et les siècles ont passés
Et la dune a couvert
Le souffle de l’histoire
Les flots de la rivière
sont juste un peu plus noir
Par des nuits de merveilles
Caché dans le palais
L’amour au goût de miel
Furtivement coulait
Surgissant du désert
Dans le soleil couchant
Un homme au regard clair
Attisait de ses chants
Un cœur à peine éclos
Et déja consumé
Par chaleur des mots
Que la voix exprimait
Elle savait les secrets
Des couloirs et des cours
Et elle le rejoignait
Jusqu’au lever du jour
Deux ombres ont rêvé
De braver les pouvoirs
De s’enfuir de s’aimer
A l abri des regard
Sont passés si souvent
Si prés du narguilé
Que le génie dormant
Sur leur destin pleurait
Un vœux aurait suffit
A tout réaliser
De délivrer l’esprit
Jamais ne furent si prés
Mais ils ne croyaient plus
Aux contes de leur enfance
Et la guerre est venue
Pour sceller leur souffrance
Loin l’amour est parti
Sur un cheval furieux
L horizon l’a repris
Par le sang et le feu
Et elle s’est étiolée
Par des nuits et des jours
Elle s’est laissé glisser
au fleuve par amour
Toujours le génie dort
Au fond du narguilé

Avec la mort qui danse (2014)

styx

Avec la mort qui danse
aux sombres flamboyances
sur les rive du Styx
des formes aux regards fixes
avancent figés de peur
la barque du passeur
traverse la rivière
le chemin vers l enfer
le bruit de leurs chaînes
rythmera leurs peine
pour la joie des démons
alimentés des sons
venus des profondeurs
des cris et des clameurs
de ceux qui désespèrent
d un jour tromper Cerbère
tordus au cœur des flammes
qui glacent leurs pauvres âmes
ils pleurent à jamais
sur leur éternité

Cachée au cœur d un soleil sombre (2014)

eclipse

Cachée au cœur d’un soleil sombre
reposant de multiples songes
j’observe évoluer des ombres
sur des rythme qui les ronges
je les survole et je glisse
indifférente comme la mort
et mon âme douce et lisse
caresse leurs vains effort
dans la quiétude d’un astre noir
je me perd au fond de l’oubli
pour qu’un sourire de désespoir
dilue ma vie dans l’infini
pour dans le froid originel
retrouver enfin l’immortel
se perdre en lui et n être rien
que le souffle et l’esprit du vin
le souffle du vent dans les pins

Latex (2008)

jeux de corps complexe
de charme et de latex
de cuir et de lurex
qu’enchaînent les feux du sexe
des faces énigmatiques
qui se donnent la réplique
dans un rêve érotique
des vapeurs extatiques
baignent des murmures
de bouches qui susurrent
des mots pleins de luxure
des corps fermes et durs
allument des envies
curieuse alchimie
de mains qui déshabillent
des formes alanguies
sur des coussin moelleux
offertes a tout les yeux
et sil passe un curieux
qui prolonge le jeu
régénère l énergie
qu il partage les fruit
défendu ou non
qu il entre sans façon
dans esprit de l orgie
et que dure la nuit.

Comme un funambule (2014)

Elle marche comme un funambule
suspendue entre ciel et terre
sur un fil imaginaire
dans les lueurs du crépuscule
elle sait qu’avec le soleil
elle s’éteindra seule dans le soir
déjà son âme s’ensommeille
avant de sombrer sans espoir
et pendant qu elle s’émerveille
d un dernier concert de lumière
la mort est là qui la surveille
au creux d un rêve délétère
la suspend au delà du temps
elle espère, elle est trop lasse
elle se perd dans le mouvement
elle attend que le fil casse
elle avance et s'indiffére
tout en rêvant d’éternité
ne pas regarder en arrière
juste s endormir et passer

Funanbule

Humanité Décadente (2008)

Machine intelligentes

L' humanité décadente
Aux mains des oligarches
Avait remis en marche
Les armes intelligentes
Débordant des usines
Des machines hurlantes
Hératiques et démentes
Envahissent les ruines
De ce qui fut des villes
Habitées par des hommes
Et ne sont plus que vils
Amas de pierres informes
Où résonnent les plaintes
Et les chants démoniaques
De toutes les vies éteintes
Pourrissant dans des sacs
Cependant qu' au sommet
D’ un olympe nouveau
L’ argent s' amassait
Et de l' or a la pelle
Pour les quelques élus
Se nourrissant du sang
Des paradis perdus
Vampire de notre temps.


N.B. Ce texte de Dolores à été utilisé par le groupe Agapesis en 2008 un refrain avait été ajouté qui n'était pas dans le texte original présenté ici.

Sacrilège. (2007)

Visage

Sa vie s'éffiloche
Solitaire elle s'accroche
Au bout d'un ciel clair
Un carré de lumière
Juste un bout de rêve
Une pose , une trêve
Dans un vent de déroute
Un océan de doute
Comme le rayon d'un phare
Ou son âme s'amarre
Ailleurs tout est fait d'ombre
De débris de décombres
Ou s'entassent des heures
A souffrir dans la peur
A entendre ses pas
Et l'horreur de sa voix
Et puis le coeur hagard
Elle laisse au hazard
Le soin d'emporter
Ses jours désabusés
Gouttes de vie qui s'enfuient
Rouges sur un sol gris
La mort s'émacie
Et l'ombre grandi
Au bord de la mort
Elle tremble de tout son corps
Par de la la frayeur
Ele ne sent plus son coeur
Le monstre n'est plus là
Et elle ne le voit pas
Du fond de sa démence
Il sourit en silence


N.B. Ce texte de Dolores à été utilisé par le groupe Agapesis en 2008 

Brouillard. (2009)

Brouillard

Des bancs de brouillards
s'amassent en remparts
bulles de nulle part
peuplées de hasard
des formes bizarres
se voilent et s’égarent
et l’espace enroule
le temps qui s’écoule
s’évapore et fume
aux raz du bitume
mon regard se perd
au bord des lumière
les phares dans la nuit
roulent dans l infini
le présent le passé
se sont dilués
suspendus dans l’instant
perdu dans l’inconscient
des fantômes oubliés
les ombres des marais
qui soufflent leurs haleines
sur ces routes en peine
attendent dans leurs rêve
que d’autres vies s achèvent
centaines nuits se vengent
de ceux qui les dérangent.

Dieux de tout poil (2009)

Profit

Mais que font les dieux de tout poil
Ils sont morts ou ont mis les voiles
Dans un des paradis fiscaux
Ou se réfugient les salauds
Qui s’empiffrent à crever du foie
Vilipendant joins et tabac
Et verre de bière et verre de vin
Les sorties folle entre copains
Et d’autre plaisirs de la vie
Qui chaque un sait était gratuit
Et n’entrait pas dans le graphique
De leurs visions économiques
Jusqu’ à ce qu’il taxe ces pratiques
Les pressures ou les éradiques
Pendant que tout ceux qui y croient
S’endorment rêvant de ces vie là
De ces voitures de ces villas
Déjà content d’avoir un toit
Et remercie de leur misère
Le dieu du voisin ou du père
Ou ceux qui passent à la télé
Enfin s’ils peuvent la regarder
Mais les dieux servent le puissant
Et n’ont rien à faire des manants